jeudi 31 janvier 2013

Mon premier slam

Comme, je le répète, j'ai un métier formidable, je suis aujourd'hui et demain en atelier d'écriture, "Slam expérience". 

Je dois avouer que si je m'y suis inscrite volontairement, c'était sans grand enthousiasme. Je me disais que si les jeunes aiment ça, il pouvait être bien d'avoir cette pratique dans la boîte à outils...

Finalement, dès les premières minutes de l'atelier : quelle surprise ! Mes nombreuses idées fausses (honte à moi) ont été évacuées : non, le slam, ce n'est pas presque comme du rap ; non, on n'apprendra pas à s'exprimer comme Grand Corps Malade... qui ne fait pas vraiment du slam, si on estime qu'il est accompagné de musique, et que, surtout, en concert, il est le seul à déclamer des vers.
Car en fait le slam, c'est un espace, une pratique poétique participative, populaire, où chacun peut lire ce qu'il souhaite, sans avoir peur du jugement du public (la bienveillance fait partie des règles). Pas de costumes, pas de mise en scène, ni accessoires, le slam, c'est simple. C'est simple comme trois minutes maximum d'expression libre par participant. Ces quelques règles sont universelles.

Ainsi, l'atelier d'écriture est composé de petits exos nous amenant vers la poésie : portrait chinois, acrostiche, restitution des sons (dans la rue, le couloir, la salle...), écriture collective avec allitérations et assonances. Bien sûr, le tout était ponctué de conseils, réflexions et discussions autour de cette pratique dans le cadre de l'animation socioculturelle, en fonction des différents publics (on était quand même au boulot !). 
Cette journée s'est achevée avec la première "slam session" des stagiaires, qui, règle oblige, s'étaient donné des pseudos pour l'occasion : Seventyson, Petit Doigt Malade, Entrée Libre, Slim Fever, Colimaçon, Mart', Yaps, Charl'hot et... Mélba ! :-)

J'ai toujours écrit des petits poèmes, mais pour la première fois, je les partageais, j'étais toute stressée. Voici une des texte que j'ai lus aujourd'hui - exercice sur la restitution de l'ambiance sonore :


J'entends une porte, qui grince, des pas pressés dans l'escalier
J'entends une chaise, qui coince et des personn' se saluer
Un, deux, trois : nombre de pas, nombre de marches - le plastique bruisse
Un, deux, trois : ici et là, des va-et-vient - le métal crisse

J'entends s'ouvrir les portes automatiques, une arrivée
J'entends la liste de tout le matériel à transporter
Glou glou glou : des jus vidés pour un cocktail - un mojito ?
Glou glou glou : des plats qui tombent, dans l'eau d'vaisselle - moule à gâteau ?

J'entends encor' les portes automatiques, on passe devant
J'entends le son du manteau qu'on enfile en s'en allant
Bla bla bla : on parlemente, on s'organise - c'est le grand soir
Bla bla bla : on se lamente, on s'fait la bise - et au revoir

Voici mon premier slam, poème spontané, écrit en une vingtaine de minutes. Bien sûr, vous pouvez toujours donner votre avis, c'est gentil de vous intéresser à ce que j'écris. Mais là n'est pas l'important. Le jugement, on s'en fiche un peu ! En revanche, de la participation non. Si vous souhaitez partager quelque chose : un texte, un poème... les commentaires sont à vous ! :-) 

Tampons : logo

Comme j'ai encore un peu de gomme à utiliser (commandée pour les cadeaux de Noël), j'ai sorti le kit de gouges et ai "fabutiné" hier soir. Le terme est exagéré, car je n'arrive pas à la cheville de Fabienne, mais ça m'éclate et le résultat est quand même plutôt sympa...

J'ai fait un logo "Chez Mélba" pour accompagner mes petits bijoux d'étiquettes voire d'une carte (en cas d'envoi) personnalisée - et un petit nuage pour une idée de mise en page pas encore expérimentée, faute d'avoir trouvé le papier qu'il me faut !








lundi 28 janvier 2013

Les fraises de Plougastel

Comme je le disais dans le post précédent, à Emmaüs, j'ai également trouvé un pot dont il manque le couvercle, mais qui porte encore sa jolie étiquette d'origine... "Sivi mad"... Mad, en Brezhoneg, ça veut apparemment dire "bon", mais "sivi"... ? Bref, il s'agit d'une spécialité à base de fraise, d'origine rennaise... Quelques photos de l'objet en question, reconverti en pot à ciseaux...


En cherchant sur le net, j'ai trouvé que les fruits employés pour cette spécialité sont en fait des fraises de Plougastel... Vous savez, comme le nom que j'ai donné à certains des mes petits bijoux ?
J'ai découvert l'existence de cette variété de fruit rouge sur le marché des Lices (à Rennes), l'année dernière. Ils ont l'air bon, mais vu le prix exorbitant, y'a intérêt ! 
Des fraises, un produit de luxe ? Pourquoi ne pas en faire des bijoux ? En tout cas, mieux vaut les fabriquer ou les acheter en plastique, car si je devais utiliser les véritables, les prix ne seraient pas les mêmes ! :-)


Pour en revenir à nos moutons, ou plutôt nos fraises, le "Sivi Mad" n'est pas la seule spécialité locale alcoolisée à base de fraise. Il existe également la godinette. Le fruit est mignon, le nom est doux, les conséquences sont... trash... Je ne bois pas d'alcool, je n'ai pas testé, mais j'ai eu l'occasion de constater  les effets sur l'entourage !
Conclusion : mieux vaut porter des fraises aux oreilles ou autour du cou que les boire, c'est moins nocif pour la santé ! A bon entendeur ! Hihihi...
(Ouh laaaa !La commerciale de m**** que je ferais !!)

Les emplettes de ce week-end

Dimanche, j'ai attendu les copains pour aller à Emmaüs (héhé) dans une serre... 
A l'art et la main, j'avais rencontré Pascal Houdusse, un mordu de bonsaïs et il m'avait montré qu'il était possible de s'adonner à cette pratique avec une plante grasse, facile d'entretien, le crassula. Du coup, je vais tenter ma chance.
Voyez le sien... Et le mien : y'a du boulot !


Les copains sont arrivés : direction Emmaüs !
Et j'ai trouvé quelques trucs...
... deux livres : l'un avec de jolies images, l'autre avec de bonnes idées...



... un "mémopolitain" : les amateurs de calembours apprécieront ;-)


... un chouette plateau !



J'ai tapé le nom de l'illustrateur (Edéry) et "Préfontaines" qui sont inscrits dessus dans un moteur de recherches, pour en savoir un peu plus sur l'objet, mais rien... 
En revanche, cela m'a permis de découvrir le blog d'un couple qui a également chiné ce plateau et ma foi, il est très chouette... Plein de bonnes idées à chiper pour des chambres d'enfants sympas, bien loin des clichés : "Parce que le bleu n'est pas réservé aux garçons et les poupées aux petites filles."... Ça peut en intéresser certain/certaine (hein, Sandra ?) Voici le lien : http://www.madecocommelesgrands.com

Enfin, un pot sans couvercle utilisé comme pot à crayon, ou plutôt, à ciseaux... 
Mais ça, c'est une autre histoire ! :-)

Les petits pois sont...

blancs ! :-)
Suite au cadeau que j'avais fait à Claire à Noël et que j'avais trouvé rigolo, je me suis dit que ce serait un modèle sympa à décliner en différentes couleurs... J'ai fait ça (entre autres) ce week-end...


(Et oui, c'est le bazar sur ma petite table !)




Vous l'aurez compris, le titre de ce message fait référence à une célèbre blague, mise en peinture par Yves Laloy, architecte et peintre surréaliste. Ce tableau peut être vu au Musée des Beaux Arts de Rennes :


Les Petits pois sont verts... les petits poissons rouges
1960
huile sur toile, 60 x 92 cm

samedi 26 janvier 2013

L'art et la main

Être animateur (trice) jeunesse a beaucoup d'avantages... J'ai souvent l'occasion, dans le cadre professionnel, de m'adonner à des pratiques que j'aime, de faire de chouettes rencontres, de participer à des projets intéressants ou encore d'aller à des événements sympas.
En rapport avec le fait main, j'étais allée en novembre dernier à "ID créatives", une foire expo dédiée aux loisirs créatifs, dans le cadre d'une sortie avec les jeunes et même si j'avais trouvé l'entrée chère pour accéder à des stands essentiellement marchands, j'avais apprécié et vu plein de jolies choses...



Aujourd'hui, je devais assurer une présence à la Ferme de la Harpe, à Rennes, dans le cadre de l'"Art et la main", dont voici l'affiche.



Quand à ID créatives, on avait eu l'occasion de voir avant tout des stands de matériel divers et varié, cette fois-ci, il s'agissait davantage de découvrir des savoir-faire et artistes/artisans tout genre. Il y avait beaucoup de choses et je n'ai pas pu approfondir quoi que ce soit (j'aurais bien testé la mosaïque ou la peinture... Mais j'étais quand même au boulot...). Ceci dit, de nombreuses mains "faisaient", avec une densité de talents élevée au mètre carré... Quelques exemples :
- le cercle celtique et ses brodeuses ;
- Ann' et ses vitraux (qui relevait le challenge de réaliser en live le vitrail de la main de l'affiche) ;
- La cuisson raku de céramique par Philippe Saulnier (pas de photo :/) ;
- Les mosaïques de Caroline Salles (détail d'un tableau en matériaux de récup) ;
- La sculpteuse/plasticienne Mari Gwalarn (qui faisait découvrir les différents matériaux utilisés par le biais d'un jeu et présentait de jolies pièces : tête de croco -?-, noix...) ;
- Pascal Houdusse et ses bonsaïs (j'ai été impressionnée d'apprendre que l'on pouvait "bonsaïfier" des plantes grasses en pratiquant la taille régulière des branches... Moi qui n'est pas spécialement la main verte, j'ai bien envie d'essayer !) ;
- Pascale Dezanniaux et ses meubles relookés (ou le regret d'avoir une petite maison !) etc.
Bien sûr, quelques photos !...

Sinon, ça y est, je suis en week-end ! ;-)





 



Le petit dernier

Ça faisait un moment que j'avais l'idée de ce petit collier en tête...
Il est fait de perles de bois couvertes d'un biais de tissus vert, d'un pendentif et d'une chaînette chinés et de deux nœuds de petites culottes... (je vous rassure, ils sont neufs, je ne les récupère pas de ma propre lingerie !!)...

Plein de choses en tête pour ce week-end... Heureusement, car François est parti accrocher une expo à Outreau et va passer un moment dans ma famille à Calais... Dans ces moments, il n'y a rien d'autre à faire que trouver coûte que coûte des moyens de combler sa frustration...
En attendant la mise à exécution de ces projets, je m'en vais au travail : super contente, vous découvrirez pourquoi plus tard !



 

lundi 21 janvier 2013

Sacs vinyles...

Suite à l'article montrant les cadeaux de Noël que j'ai concoctés pour la famille, Lucile, la copine qui caracole, m'a demandé de lui faire un sac avec des disques vinyles. Elle le souhaitait avec le tissus "vintage" du sac de Céline (ouf, il m'en restait un coupon !), mais avec des 45 tours, et si possible avec fermeture éclair... Il m'a fallu faire un prototype.

Les trocs et autre Emmaüs ne manquant pas de disques, j'ai rapidement trouvé ce qu'il fallait pour Lucile, mais aussi pour mon prototype : figurez-vous qu'une maison de disques s'appelait Melba et une bonne partie des disques de la Bande à Basile (attention, grand moment de culture !) comportait un super logo "Melba" dans des couleurs que j'apprécie particulièrement ! Du coup, mon modèle, que je conserverai pour moi ressemble à ça :



La partie centrale est faite à la machine, les pochettes et disques sont entièrement cousus à la main...Quels boutons mettre ?


Et voilà !


Prototype plutôt concluant... Je poursuis avec le sac de Lucile !
Pour elle, on a trouvé (François m'a pas mal aidée...) des disques à l'étiquette orange de danses scandinave et d'Europe de l'Est. Les illustrations des pochettes de ces disques sont superbes. Cela tombe bien, on les retrouve à l'intérieur du sac ! ;-)... Détail : boutons nacrés anciens...




Et la petite photo de groupe ! :-)
 


Si comme Lucile, vous souhaitez un sac avec des disques vinyles, ne pas hésiter à me contacter pour détails de la commande et tarifs.

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